Le choix de me former dans la perspective d'un DAS (Diploma Advanced Studies) en médiation a été motivé par deux aspects : le premier de documenter ma pratique de la médiation empirique, le second de me lancer dans la rédaction d'un mémoire de recherche qui complète mon travail d'intervenant externe en entreprise.
La publication académique de ce dernier "... Facteurs de non-performances prévisibles des entreprises et ingénierie de médiations pour favoriser le développement continu autonome des organisations ..." a donné naissance à une publication "manuel pratique" en ligne sur Amazone.
Plus que jamais nous devons être capables de plusieurs intelligences pour avancer durablement à travers la complexité. Le défi le plus ambitieux selon moi : garder ce qui fonctionne pour se contenter d'adapter que le stricte nécessaire, sans rupture ! Si les neurosciences nous font découvrir toutes les failles de notre cerveau (biais cognitifs et dissonances cognitives), elles ne doivent pas être une excuse pour ne pas faire preuve de libre arbitre et de développer la connaissance de soi, donc des autres.
Le modèle central du livre
Aujourd'hui, 90% des actions sont motivées par l'apparition d'un défaut de résultat (donc trop tard) ou/et par l'apparition d'un conflit explicite. Je pose une hypothèse, de manière un peu provocative je le concède, (mais sachons nous challenger !), que si un conflit imprévu apparaît, c'est qu'il y a eu une faille de management au préalable.
Le propos est strictement constructif pour challenger tous managers/leaders à anticiper les processus qui sont engagés dès que des individus entendent "danger potentiel" : "nouveau... projet... changement... agile...corriger...durable...perfomances...coopération...". Avec l'expérience, vous et moi pouvons sûrement lister les top 10 des mécanismes de défenses que les humains engagent lorsu'ils·elles sont dans le doute.
Alors pourquoi pas anticiper et agir avant... C'est l'objet du livre : intégrer des postures de médiation professionnelle dans son managemnet dans la phase de LATENCE des conflits ! Bonne lecture.
Alain Mounir